Entre Lyon et Saint Etienne, à Saint Andéol le Château, je vous accueille et vous accompagne, dans mon cabinet, en kinésiologie émotionnelle, structurelle (braingym et la santé par le toucher), en auriculothérapie. Un travail avec les enfants dits "dys", hyperactifs, en utilisant les techniques du RMT et les réflexes archaîques. Les plantes médicinales, les techniques corporelles de relaxation, les massages, ainsi que la kinésiologie animale. Des ateliers sont proposés
LES REFLEXES PRIMITIFS DITS ARCHAIQUES
L’importance d’intégrer les réflexes primitifs.
Les réflexes primitifs (infantiles) sont répétitifs, des mouvements automatiques essentiels au développement du contrôle de la tête, à l’intégration des sens et au développement en général. Ils forment la base de nos réflexes posturaux à vie. Ces réflexes primitifs sont présents sur le bébé dans l’utérus, et pendant la petite enfance ils deviennent inhibés lorsque les mouvements deviennent plus contrôlés et plus habituels. Lorsqu’on permet à un bébé de se développer librement et naturellement, les réflexes primitifs seront intégrés, ils ne fonctionneront plus. Lorsque les réflexes primitifs restent actifs, alors beaucoup de difficultés peuvent en résulter.
L’intégration incomplète des réflexes primitifs peut être une cause d’ADD/ADHD (Attention Deficit Disorder/Attention Deficit Hyperactivity disorder) manque d’attention, d’autisme, de difficulté à lire, de retard du développement, de déséquilibres sensoriels, de difficultés à voir et à entendre, de trouble du comportement, de timidité extrême, de manque de confiance en soi, de dépendance, d’inefficacité et des sentiments constants d’accablement. Les mouvements rythmiques aident les enfants et les adultes à compléter le modèle de réflexe primitifs et à transformer les difficultés en intégration.
Que peut causer cette non intégration des réflexes primitifs ?
Les réflexes primitifs actifs ou non intégrés peuvent être causés par : le stress de la mère et/ou du bébé pendant la grossesse ; accouchement par le siège, naissance traumatique, naissance par césarienne, accouchement déclenché, manque de mouvement approprié durant l’enfance, mis dans un trotteur, être mis dans un siège auto pour bébé pendant longtemps et être placé devant la télé dans un siège souple pour bébé trop longtemps.
Maladie, traumatisme, blessure, stress chronique.
Des toxines environnementales, des problèmes suite à des vaccins, des déséquilibres ou des sensibilités diététiques.
Des réflexes qui sont complètement intégrés peuvent se réactiver à cause d’un traumatisme, d’une blessure de toxines et du stress.
Pourquoi les réflexes primitifs sont ils importants ?
Très tôt dans l’utérus, les mouvements de réflexes primitifs aident à développer le cerveau. Les mouvements fixent les modèles des réseaux neurologiques et la myelinisation des voies qui permettent la connexion des divers secteurs du cerveau, qui plus tard sont très importants pour l’apprentissage, le comportement, la communication, les relations et le bien être émotionnel.
L’intégration des réflexes primitifs est importante car :
Ils sont la base de notre système nerveux et de notre habilité à bouger. Ils viennent du tronc cérébral : cette partie du cerveau est responsable de notre survie. Si sous le stress nous bougeons encore, c’est que nous ne pouvons pas avoir accès à notre cortex frontal facilement, c’est là où nous pouvons analyser des informations. Au lieu de cela nous restons dans le stress et la survie.
Au fur à mesure que l’on vieilli nos réflexes non intégrés déclenchent la réponse combat/fuite, de même lorsqu’il n’y a aucune raison logique du stress, nous prenons automatiquement l’habitude de réagir par un comportement stressé.
Lorsque nos mouvements proviennent de réflexes primitifs actifs, ils peuvent engendrer des difficultés pour lire, écrire, de langage, prise de parole, de désorganisation, des difficultés à rester en place, de concentration… d’autres défis peuvent être constatés comme le faible contrôle de la vessie, des difficultés à respirer, des problèmes de peau, une incontrôlable envie de manger des sucreries. Faible musculation, endurance faible, des douleurs corporelles et de la fatigue.
Quelques réflexes
Le réflexe de Moro, parfois appelé le réflexe de sursaut infantile, est une réponse automatique à un changement soudain de stimulus sensoriel. Un changement soudain de n’importe quelle sorte (une lumière vive, un changement de position, de température, un bruit fort, un contact intense, etc…) peuvent déclencher le réflexe de Moro.
Certains effets possibles à long terme si Moro non intégré :
Colère facilement déclenchée ou explosion émotionnel.
Equilibre et coordination faibles
Faible endurance
Problèmes de digestion, tendance hypoglycémique
Système immunitaire faible, asthme, allergies et infections
Hyper sensibilité à la lumière, au mouvement, au bruit, au toucher et aux odeurs
Des difficultés à lire, écrire et voir.
Des difficultés à se faire aux changements.
Cycles d’hyperactivité et d’extrême fatigue.
Le réflexe tonique du labyrinthe (TLR)
Le TLR permet au bébé d’apprendre la gravité et le contrôle de la tête et le cou en dehors de l’utérus. Ce réflexe est important car il donne au bébé l’opportunité d’apprendre l’équilibre, d’augmenter son tonus musculaire et de développer le sens de l’équilibre et de la « proprioceptivité ». TLR agit réciproquement avec d’autres réflexes afin d’aider l’enfant à développer sa coordination, sa posture et un alignement correct de la tête. Il est vital que le TLR fasse ceci car un alignement correct de la tête avec le reste du corps est nécessaire pour l’équilibre, les mouvements des yeux, le traitement auditif, les muscles et pour les mouvements. Tout cela est essentiel au développement de notre capacité à se concentrer.
Certains effets possibles à long terme si TLR non intégré :
Des difficultés d’équilibre et de coordination
Une mauvaise posture
Fatigue facilement
Faible musculature
Des difficultés juger des distances, les profondeurs, la vitesse et l’espace
Des difficultés de diction, d’audition et de vision
Des mouvements saccadés
Marche sur la pointe des pieds
Des difficultés à monter et descendre les escaliers
Réflexe asymétrique du cou (ATNR)
Le ATNR est important pour le développement de mouvements unilatéraux. Lorsque l’enfant tourne sa tête sur le côté, les bras et les jambes s’étendent automatiquement du même côté. Dans l’utérus l’ATNR fournit la stimulation nécessaire pour développer le tonus musculaire et le système vestibulaire. Il aide au moment de la naissance, permettant au bébé de s’extraire de l’utérus. ATNR permet aussi l’entraînement dans la coordination œil-main. Dès six mois, ce réflexe devrait évoluer en des modèles de mouvement plus complexes. Si l’ATNR reste actif il contribue beaucoup aux problèmes scolaires.
Certains effets possibles à long terme si ATNR non intégré :
Dyslexie
Des difficultés à lire, écouter, écrire et épeler.
Des difficultés en maths
Ne pas savoir quelle main utiliser
Réflexe symétrique du cou (STNR)
Le STNR n’est pas un réflexe primitif. Il est transitionnel. C’est une étape importante de transition où le bébé qui s’allongeait au sol commence à ramper. A ce stade du développement, les mouvements de la tête sont automatiquement reliés aux mouvements des bras et des jambes. Si le STNR reste actif c’est une autre cause d’incapacité à l’école. C’est parce que les mouvements de tête vers le haut et le bas restent reliés aux mouvements des bras et des jambes, rendant le travail d’école difficile.
Certains effets possibles à long terme si STNR non intégré :
Posture faible ou courbée
Maux de tête dus à une tension musculaire au cou
Des difficultés à lire et écrire
Des difficultés à rester immobile
S’asseoir en « W »
Des difficultés à recopier d’un tableau noir
Une démarche de singe
Trouble visuel
Des difficultés à finir quelque chose
Le réflexe spinal de Galant
Le « spinal galant reflex » fonctionne conjointement avec l’ATNR afin d’aider la trajectoire de bébé sortant du canal utérin. On pense aussi qu’il aide les bébés avec l’équilibre et la coordination du corps afin qu’ils puissent ramper sur le ventre. Il est dit qu’il y a un rapport avec le fonctionnement de la vessie, car un grand pourcentage d’enfants qui font pipi au lit après l’âge de 5 ans ont un spinal de Galant actif.
Certains effets possibles à long terme :
Pipi au lit
Faible endurance
Des difficultés d’attention
Scoliose, problèmes de hanches
Concentration faible
Coordination faible
Mauvaise posture
Faible mémoire à court terme
Hyperactivité
Autres réflexes :
Nous observons aussi les réflexes oraux et des réflexes de pieds, mains, le Babinsky, Plantaire, palmaire, tirer les mains, saisir un objet, amphibien, enracinement, le réflexe de succion et de Babkin et leur rôle dans les apprentissages et le développement surtout pour la coordination, l’écriture et le développement linguistique.
Certains effets possibles à long terme :
Des difficultés ou du retard pour parler
Des difficultés à avaler
Des difficultés à s’intégrer avec autrui
Bave fréquemment
Faible dextérité manuelle
Des difficultés à tenir le stylo
Des difficultés à écrire
Se tord facilement la cheville
Marche sur la pointe des pieds
Les pieds plats ou marche sur les côtés des pieds
Des difficultés à exprimer des idées écrites
Réflexe de paralysie de la peur (RPP)
Le RPP est un réflexe de retrait qui émerge durant l’étape de l’embryon. C’est le retrait de corps total loin du stimulus qui est normal dans l’utérus. Dans l’utérus le bébé réagit à ce stimulus en se retirant vers l’intérieur et en s’immobilisant. Au fur et à mesure que le sens du toucher se développe pour le bébé, le retrait, lors d’un contact diminue progressivement. Il est dit que ce réflexe est la première étape ou le bébé apprend à faire face au stress. Idéalement, le RPP se mêle au réflexe de Moro et devient inactif avant la naissance. Si le RPP n’est pas pleinement intégré à la naissance, ceci pourrait contribuer à des difficultés liés au stress pendant toute sa vie. Les personnes avec le RPP actif peuvent souvent être très anxieuses et ont des idées négatives, ceci peut les empêcher de vivre leur vie pleinement. Un RPP actif est souvent associé à un réflexe de Moro non intégré.
Certains effets possibles à long terme si RPP non intégré :
Respiration peu profonde et difficile
Anxiété profonde ou pessimisme
Insécurité, faible confiance en soi
Déprime, isolation, retrait
Un sentiment constant d’accablement
Timidité extrême, peur du groupe
Peur excessive d’être embarrassé
Peur d’être séparé de l’être aimé, collant
Trouble du sommeil et de nutrition
Se sentir coincé
Mutisme électif
Retrait au toucher
Comportement agressif ou dominant, sollicite l’attention
Peur extrême de l’échec, perfectionnisme
Phobies
Peu de tolérance face au stress.
Si vous vous sentez concerné, n'hésitez pas à me contacter. A partir de mouvements spécifiques et en réintégrant les réflexes, l'enfant ou l'adulte voit sa vie se transformer.